L’exil de l’archéologue Pia Masson aux confins du monde afin de contenir le mal antédiluvien qui se répand sur terre a échoué. Ces puissances occultes involontairement libérées sont plus fortes que jamais. L’équipe des « Merrow » devra combattre cet ennemi séculaire, une fois encore. Au-delà de leurs vies, c’est l’humanité tout entière qui est menacée. Plus que du courage, ils devront engager leurs âmes et se munir d’artefacts mystiques pour délivrer Samaël, le dernier des Beney Elohim, emprisonné dans le corps de Raphaël.
Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Luc 4:5-6
Après avoir dévoré El il y a environ deux mois, j’avais hâte de lire le second volet des aventures de Pia Masson et de savoir enfin comment tout cela se finissait ! J’en profite pour rappeler que, même si l’on peut lire Artefacts indépendamment, il vaut mieux, à mon avis, commencer par le premier.
Je reconnais malgré tout avoir eu un peu de mal à me replonger dedans car j’ai trouvé le début quelque peu brouillon et confus. Cependant, une fois que l’intrigue prend corps, l’histoire est captivante et terrifiante. C’est toujours difficile de parler d’une suite sans déflorer le contenu du premier tome, je me contenterai donc de préciser qu’on ne s’ennuie jamais, qu’on y trouve des explications intéressantes concernant des faits réels, que le suspense y est bien présent, que des rebondissements nous tiennent en haleine et qu’elle contient une scène très gore qui ravira les amateurs. Mention spéciale à la couverture que je trouve juste sublime !
Je regrette seulement que l’écriture ne soit pas à la hauteur de cette histoire passionnante. En effet, autant le langage parlé qu’utilise l’auteur sied particulièrement aux dialogues, qui en sont d’autant plus crédibles et naturels, autant je pense que la narration, entachée de maladresses stylistiques, aurait mérité d’être un peu plus travaillée.
Cela n’a pas gâché pour autant le plaisir que j’ai pris à découvrir cette histoire qui mérite vraiment qu’on s’y intéresse.
Je remercie Angie Lollia et les éditions Des livres et du rêve pour ce service presse.