Astérix et la Transitalique

Les personnages créés par les deux génies du 9e art Albert Uderzo et René Goscinny sont de retour !  Après Astérix chez les Pictes et Le Papyrus de César, Astérix et Obélix reviennent dans Astérix et la Transitalique, le nouvel album signé par les talentueux Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.
N’en déplaise à Obélix, les Italiques, les habitants de l’Italie, ne sont pas tous des Romains, au contraire !
Les Italiques tiennent à préserver leur autonomie et voient d’un mauvais oeil les vélléités de domination de Jules César et ses Légions.
Dans Astérix et la Transitalique, nos héros favoris s’engagent dans une aventure palpitante à la découverte de cette suprenante Italie antique !

Chronique :

Astérix et ses copains, ce sont un peu des membres de ma famille. J’ai lu plusieurs fois tous les albums depuis que je suis petite, j’ai évidemment vu (plusieurs fois) tous les films et dessins animés de la franchise, et alors que des tas de gens sont fans de Disneyland, je lui préfère largement le Parc Astérix. J’avoue que depuis que Uderzo n’est plus le « papa » des albums, je suis un peu moins enthousiaste, mais je reste fidèle à mes vieux amis, que j’aime retrouver de temps à autre.

Et mes vieux amis, justement, on ne les retrouve pas tout de suite en ouvrant la BD. L’histoire démarre avec les Romains. En plein congrès, un sénateur romain est mis en défaut et critiqué sur son travail.  Travail qui consiste à superviser l’état des routes du pays, a priori hors d’état. Pour prouver le contraire, il organise une énorme course de chars qui traversera l’Italie : la Transitalique, ouverte à tous les peuples connus (de l’Empire Romain, évidemment).

Astérix, Obélix, mais pas que!

Bien sûr, nos deux amis les Gaulois — le petit hargneux à la potion et l’enrobé ultra fort — y participeront. D’autant qu’Obelix croit dur comme fer à une prophétie déclamée par une sibylle qu’il a croisée par hasard. Il deviendra, selon elle, un grand conducteur de char. Astérix et son ami sont donc de la partie, et feront tout pour gagner. Mais Jules César exige, lui, que l’aurige romain remporte la course. Par tous les moyens.

Les deux Gaulois ne sont pas les seuls à participer, et c’est plusieurs nationalités différentes que l’on a déjà pu croiser dans les précédents albums qui sont représentées.

La BD se lit vite. Très vite. Je l’ai terminée en dix minutes. Si j’ai pris beaucoup de plaisir à la lire, j’ai été un peu déçue par le rythme fou de l’écriture. Alors certes, c’est une course de chars et elle doit être rapide, mais j’aurai aimé un peu plus de détails. Peut-être que les étapes auraient dû être plus longues dans les villages afin de nous faire découvrir un peu plus les régions traversées par les chars.

Dans tous les cas, des trois volumes écrits par le duo Conrad/Ferri, c’est pour moi le plus réussi, et le plus fidèle à l’esprit Uderzo. Jeux de mots, lecture multiple selon les âges, humour fin et potache à la fois… On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la franchise.

Et c’est avec plaisir que je le relirai des dizaines de fois. Comme on feuillette de temps en temps les vieux albums photo de famille.

Infos Pratiques :

Date de sortie : 19 octobre 2017

Editeur : Editions Albert René (Hachette) 

Prix du format relié : 9.95€ sur Amazon

Prix du format numérique : 7.99€ sur Amazon

Site internet : www.asterix.com

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