« Nous avons vénéré des dieux au point d’en oublier la Terre. Nous aurions dû être plus reconnaissants à son égard et pourtant, au lieu de cela, nous l’avons bafouée et humiliée. Deux ans après nous avoir fait subir sa colère et anéanti une partie de la population, la Terre a rendu la vie à des millions d’individus qu’elle a baptisée les Chasseurs.
Nous avons survécu au cataclysme pour, finalement, devenir les témoins de notre propre extinction.
Le plus grand fléau de tous les temps arrive à nos portes, mais nous avons décidé de ne pas nous laisser faire et de nous battre afin de préserver le peu qu’il nous reste.
Avec l’approche d’une guerre entre les Chasseurs et les humains, il nous vient une question que nous aurions aimé ne jamais avoir à nous poser : Et si demain n’existait plus ? »
Ce livre est offert par l’auteur dans le cadre du concours que j’organise jusqu’au 31/05/2017.
N’ayant pas encore eu le temps de lire ce livre, c’est Magali, de Lectures Familiales, qui vous en fait une chronique aujourd’hui. Vous pouvez lire la chronique complète ici : https://lecturesfamiliales.wordpress.com/2017/03/17/et-si-demain-nexistait-plus-marie-de-ludovic-metzer/
Et si demain n’existait plus ? : Marie est vraiment un livre atypique, sans aucun dialogue et avec une structure absolument pas linéaire mais qui n’empêche pas de suivre l’histoire. Je m’explique ! Tout au long du roman nous alternons (de manière aléatoire me semble-t-il) entre l’histoire de Marie et la notre, celle de l’humanité à laquelle nous appartenons.
Le plus souvent le « Nous » fait référence à notre manière de penser et de faire avant l’événement …après il y a Marie et « eux », les Chasseurs, ainsi qu’une nouvelle manière de vivre et parfois même de penser.
A chaque étape de l’histoire de Marie (sa vie avant et après la catastrophe, sa recherche des amours de sa vie …) Ludovic Metzer nous propose des citations ou des proverbes qui :
- généralisent les événements
- permettent une pause, font une coupure dans cette histoire sans dialogue et donnent ainsi aux lecteurs la possibilité de « reprendre son souffle »
Même si la structure du livre (entre l’histoire de Marie, celle de « l’humanité » et les citations) peut paraître parfois aléatoire, dense, confuse (je ne sais pas trop comment la définir), après un temps d’adaptation (enfin pour moi 😛 ) le lecteur entre complètement dans l’histoire et il est très difficile de poser le livre avant la fin !
En savoir plus sur l’auteur :
Depuis quand écrivez-vous ?
Officieusement, depuis mes 18 ans. Officiellement, depuis 2013.
Pourquoi écrivez-vous ?
J’ai toujours désiré raconter des histoires et c’est aussi un bon moyen de m’exprimer librement.
Avez-vous un genre de prédilection pour l’écriture ?
Le « Fantastique » est un domaine qui me fascine tant par ses multiples possibilités mais aussi, parce que ça fait drôlement travailler mon cerveau 😊
Pourquoi avoir choisi l’autoédition ?
Pour le moment, j’ai juste envie d’écrire mes histoires pour le plaisir sans avoir de contraintes. J’aime cette sensation de pouvoir tout dire, finalement.
Etes-vous lecteur ?
Occasionnellement. Je me suis tellement lâché dans l’écriture ces derniers temps qu’il me tarde de découvrir les pépites de mes confrères auteurs indés !
Avez-vous un genre de prédilection ?
Le fantastique, les livres d’histoire sur lesquels je trouve parfois de l’inspiration. En fait, je peux tout aussi bien passer d’un Boris Vian à du Zola ou Paolo Coehlo.
Avez-vous une anecdote liée à vos romans, vos personnages, vos lecteurs, ou à votre activité d’auteur à partager avec nous ?
J’ai été très ému du fait que mes personnages féminins véhiculent autant de sensations. Certains ont ressenti de l’empathie pour « Marie », de la haine pour « Diane » et de la compréhension pour « Orianna ».