La vie se déroule comme une autoroute à deux voies : je suis sur celle de droite et je n’ai aucune envie d’embrayer.
Je les vois toutes, les copines, foncer droit dans le mur de la destinée… Elles sont heureuses pendant six mois, un an, et puis c’est le chaos, la descente aux enfers, la rupture et la dépression. Non merci, pas pour moi. J’ai choisi mon camp. Lisa aussi. Elle a choisi le camp adverse.
Certains livres sont comme des bonbons acidulés et rafraîchissants, c’est le cas de « De l’amour comme s’il en pleuvait » d’Azel Bury, que j’ai dégusté comme une friandise entre deux lectures plus noires, thrillers ou polars.
Une romance qui pourrait sembler pleine de clichés au premier abord, sur le sujet du prince et de la bergère, mais qui, sous la plume d’Azel, prend une saveur différente, un charme particulier et revêt des attraits inattendus. Quoique… c’est finalement toujours le cas avec cette auteure. A quoi ça tient exactement ? A son style, ses mots choisis avec soin, mais qui semblent toujours sortis du cœur, à son romantisme inavoué, sa poésie délicate et fine, sa manière de nous conter les sentiments, les ressentis, de façon inimitable et toujours empreinte d’humour, mais aussi à son esprit fantasque et à son imagination débridée.
Et, cerise sur le gâteau, le bel Adriel (Adrieeeeeeel) fait une apparition remarquée en « guest star » qu’il est devenu à l’issue des trois premières aventures de la série « Les enquêtes d’Irma et d’Adriel ». (Azel, tu remarqueras que je dis bien les trois premières hein ! Parce qu’il doit absolument y en avoir d’autres !!)
Un roman qu’on pourrait classer en littérature « Chick lit » pour ceux qui aiment les cases, mené par la plume sensible et attachante, mais acérée et vive, d’une auteure qui ne se prend pas au sérieux et nous offre une bulle de fraîcheur et d’optimisme. Azel revisite le conte de fée pour nous livrer une lecture à deux niveaux, et en fait une parodie piquante, drôle, espiègle et impertinente qui ne pouvait que me ravir.