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La Femme qui tua Stephen King, Azel Bury

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Je vous copie/colle la présentation d’Azel écrite par Azel elle même. Parce que, très sincèrement, je n’aurai pas trouvé meilleurs mots pour la décrire. 

Auteure indépendante, indépendante… INDÉPENDANTE ! Bon… ce n’est qu’un mot mais il n’est pas vain. Finalement je me sens assez bien dans l’autoédition. Ni dieu, ni maître, ni éditeur.
Alors ouais j’écris des histoires. J’essaie. J’y arrive ou pas, selon les lecteurs. Je ne suis pas une littéraire, seulement une storyteller. Je n’ai pas l’ambition de faire des grandes phrases pompeuses, je ne fais pas un concours chez Maître Capello, j’ai juste envie de vous emmener loin, derrière les portes, derrière les horizons, derrière la peau des gens, où l’on plonge dans l’âme des vivants, comme dans celles des morts. Un peu d’amour, beaucoup de morts, comme dans la vie. Mais pas que…

J’aime mes personnages, chacun d’eux est un ami inventé : les amis imaginaires que je n’ai pas eu dans l’enfance, je me les crée maintenant. Dans ma grotte, ça me fait des potes, et j’espère que vous aimerez Irma, que vous aimerez Amy, Angus, Adriel, et tous les autres, les méchants comme les gentils.
Il y a un peu de moi dans chacun d’eux, et je voyage avec eux, pour eux, et grâce à eux, moi qui ne bouge jamais vraiment de ma petite ville de campagne, c’est le monde que je tiens dans mes mains.

Bons voyages à tous .

 

4ème de couv’

Un hommage au Grand Stephen King. Ce livre raconte d’histoire d’Irma, qui veut prendre la place du calife… En manque d’inspiration, elle pense que Stephen King est la cause de tous ses malheurs. Oserez-vous la suivre jusqu’à Bangor ? Attention, n’allez pas mourir… de rire.

L’histoire :

« La Femme qui tua Stephen King », elle s’appelle Irma. Elle a 42 ans, pas un sou en poche, et des enfants à nourrir. À cause de Britney Spears, elle décide de se mettre à l’écriture. (Je fais volontairement des (très gros) raccourcis, je ne vais pas vous raconter toute l’histoire non plus sinon c’est pas drôle). Mais voilà, elle manque d’inspiration et décide que c’est la faute de Stephen King. Et forcément, Irma, elle veut en découdre avec celui qu’elle considère comme son « voleur d’inspiration ».

Mon ressenti

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Une photo publiée par Virginie (@beltane_secret) le

Alors, pour commencer, je dois vous dire que cette auteur a été une réelle révélation pour moi. Je l’ai découverte chez les Mordus de Thrillers, un groupe Facebook entre fans de thrillers donc. Ce qui m’a plu chez elle au départ, ce n’est pas la présentation de ses livres, ce sont ses commentaires. J’ai découvert la personne avant de connaître l’auteur, et ça m’a vraiment donné envie de lire ses bouquins. Alors j’en ai acheté trois d’un coup. Deux thrillers donc, et puis celui-ci. Parce qu’un livre qui s’intitule « La Femme qui tua Stephen King », estampillé humour noir, forcément ça intrigue. En tout cas, moi, ça m’a intrigué.

Et j’ai bien fait. Vous avez lu la présentation de l’auteur ci-dessus? Un mot est important, super important même, c’est « indépendante ». Pour moi, indépendante, ça veut dire libre; Libre d’être aussi déjantée qu’on le souhaite. La créativité d’Azel, sa liberté de ton, son humour, font de son roman une vraie pépite. Aussi, avant d’entamer « La femme qui tua Stephen King », assurez-vous d’être bien éveillé, et de pouvoir vous concentrer : le côté « matriochkas » donne à l’histoire un esprit de labyrinthe littéraire dans lequel il est très facile de se perdre. Les plus rigoureux, les plus littéraires d’entre vous n’apprécieront peut-être pas l’exercice, mais très sincèrement, il vaut le coup d’être lu.

Une seule petite chose m’a un peu gênée : je me suis effectivement un peu perdue à la fin du labyrinthe. Comme j’étais très fatiguée lors de ma première lecture, j’ai mis mon égarement sur le compte de mon état, et j’ai relu le livre complètement, un jour où j’étais en pleine forme. Je n’ai pas retrouvé mon chemin complètement. Mais très bizarrement, ça m’a fait sourire. Parce que je me suis souvenue de ce que m’avait dit Azel quand je lui avais dit que je n’étais pas sûre d’avoir compris la fin. Elle m’avait répondu : « Je ne suis pas sûre de l’avoir comprise non plus! »

Certains, puristes, seront certainement désolés. Je ne suis pas une puriste. Et j’ai adoré cette franchise. Pourquoi? Parce qu’au final ça ne veut dire qu’une seule chose : l’auteur nous emmène au plus proche de son délire. Elle nous l’offre, brute, sincère, authentique. Sans prétention, elle se dit « storyteller » et pas « littéraire ».

J’ai envie qu’elle me raconte encore des histoires.

Infos pratiques


Date de sortie : Octobre 2014

Editeur : auto-édition

Prix du format numérique : 2.99€ sur Amazon

Prix du format poche : 10€ sur Amazon 

Site de l’auteur : http://www.azelbury.org

 

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