Interview : Anthony SIGNOL

Dans le cadre du salon de Tulle des 19 et 20 mai derniers, j’ai interviewé l’organisatrice et les 15 auteurs présents et je me propose donc de partager avec vous les quelques informations que j’ai glanées.

Aujourd’hui, c’est au tour d’Anthony SIGNOL de répondre à mes questions.

L’auteur vit en Corrèze, d’où il est originaire. Il est pompier et écrit sous son vrai nom. 

 

1/ Si tu devais te définir en 5 mots ?

Terre, féministe, perfectionniste, respectueux, affable.

2/ Si tu pouvais obtenir un super-pouvoir, lequel serait-ce et pourquoi ?

Le pouvoir de guérison. Je crois que je n’ai pas besoin de développer…

3/ Quand as-tu commencé à écrire et comment y-es-tu venu ?

A 17 ans, à force de lire.

4/ Quelles sont tes références en matière de littérature et de cinéma ?

Gustave Flaubert, Vladimir Nabokov, mais aussi Stephen King, Dean R. Koontz, et plus récemment Franck Bouysse et Maud Mayeras…

Pour ce qui est du cinéma, j’aime Sergio Leone, Tarentino, Eastwood, mais aussi les films de Guillaume Canet et l’acteur Daniel Auteuil.

5/ Penses-tu qu’un bon auteur s’inspire nécessairement de son vécu ?

Non, s’il est bon auteur, il peut justement ne pas s’en inspirer. Créer des personnages féminins crédibles quand on est un homme par exemple. Le génie de la création est là.

6/ Comment s’imposent tes personnages ? Certains sont-ils inspirés de proches, de connaissances ?

Très peu ! Ou alors c’est inconscient. Je les construis en fonction de ce qu’ils ont en face d’eux et de ce à quoi ils sont confrontés.

7/ Combien de livres as-tu à ton actif et quel est ton préféré ?

Trois pour le moment qui sont des recueils de nouvelles : L’aube des fous, Le mal tient toujours ses promesses et Miserabilis qui contient deux histoires que j’aime particulièrement. J’ai également créé une collection de livres pour enfants.

8/ Qu’as-tu envie de transmettre (dans le sens procurer) à tes lecteurs ?

Tout simplement le plaisir d’avoir peur !

9/ Que dis-tu à des lecteurs pour leur donner envie de te lire ?

J’ai beaucoup de mal à me vendre. A une époque où nous ne sommes plus confrontés à la peur, par rapport aux siècles précédents, il est bon de se faire peur virtuellement.

10/ As-tu des rituels d’écriture, des habitudes, des moments particuliers ?

J’écris la nuit, avec de la musique, mais un seul morceau, en boucle, que je peux écouter des centaines de fois.

11/ Et la lecture alors, est-elle toujours présente et ton œil a-t-il changé sur les écrits des autres ?

Plus beaucoup, essentiellement par manque de temps. Donc je choisis ce que je lis et je m’attache plus au style.

12/ Avec qui aimerais-tu ou aurais-tu aimé écrire à 4 mains ?

Avec Franck Bouysse sans hésiter.

13/ Peux-tu nous parler du livre en cours d’écriture et de tes projets littéraires ?

Je suis en train d’écrire une dystopie, un roman très personnel.

Mais je voudrais surtout parler d’une réalisation qui me tient à cœur : un recueil de nouvelles pour l’Adapei de la Corrèze impliquant 5 auteurs ainsi que 25 personnes en situation de handicap mental. C’est un compagnonnage littéraire en quelque sorte. Avec Sébastien Vidal, Jean-Paul Malaval, Aude Courty et Christian Laîné, nous chapeautons 5 personnes handicapées chacun et participons aussi chacun avec une nouvelle. Ce qui donne 30 textes au total dans un recueil intitulé « Des sentiments… comme les autres ! ». Mon thème, ainsi que celui de mes 5 « apprentis » est le bonheur. C’est une véritable aventure humaine à laquelle je suis très heureux de participer. C’est un symbole, un espoir de plus pour la cause du handicap.

 (A noter que ce livre vient de terminer 6ème des ventes à la foire du livre de Brive, sur les 320 auteurs présents, avec 350 livres vendus, ce qui a été une énorme surprise pour tout le monde).

14/ Quelle est la question que tu aimerais qu’on te pose et qu’on ne te pose jamais ?

« Anthony Signol, je sais qu’on ne se connait que depuis quelques minutes mais… voulez-vous coucher avec moi ce soir ?  » 😊

15/ Et pour finir, une question subsidiaire : slip, caleçon ou boxer ?

Rien ! Sauf quand je porte un kilt !!!

 

Merci Anthony de t’être prêté au jeu !

La prochaine à répondre à mes questions sera Ilona TROADEC.

%d blogueurs aiment cette page :