Interview : Lawren SCHNEIDER

Dans le cadre du salon de Tulle des 19 et 20 mai derniers, j’ai interviewé l’organisatrice et les 15 auteurs présents et je me propose donc de partager avec vous les quelques informations que j’ai glanées.

Aujourd’hui, c’est au tour de Lawren SCHNEIDER de répondre à mes questions.

L’auteur vit en Alsace dont il est originaire, écrit sous son vrai nom et est commercial.

1/ Si tu devais te définir en 5 mots ?

Curieux, gastronome, hyperactif, complexe, sensible.

2/ Si tu pouvais obtenir un super-pouvoir, lequel serait-ce et pourquoi ?

Je voudrais pouvoir dilater le temps. Parce que la vie passe trop vite. Pouvoir appuyer sur pause de temps en temps ou bien sur retour rapide pour revenir en arrière.

3/ Quand as-tu commencé à écrire et comment y-es-tu venu ?

Quand j’étais adolescent j’écrivais des textes de chansons car j’étais musicien. Puis j’ai arrêté pendant 20 ans. Je ne m’exprimais pas mais j’avais plein de choses dans la tête. En 2014, au départ de ma fille, et en admiration devant un copain qui écrivait, je me suis dit : et moi ? J’ai voulu ouvrir une nouvelle fenêtre sur un nouveau champ des possibles et qu’on me regarde différemment.

4/ Quelles sont tes références en matière de littérature et de cinéma ?

Je suis un curieux maladif, un zappeur, qui s’intéresse à tout. J’aime les biographies et la littérature blanche, plutôt américaine. Pour ce qui est du cinéma, j’aime les films d’action américains comme les James Bond.

5/ Penses-tu qu’un bon auteur s’inspire nécessairement de son vécu ?

En ce qui me concerne oui. Je n’aurais pas pu écrire sans avoir vécu. J’ai une palette de couleurs à ma disposition. Comme je suis quelqu’un d’hypersensible, j’ai stocké pendant toute ma vie et maintenant je pioche dans mes tiroirs en fonction de mes besoins.

6/ Comment s’imposent tes personnages ? Certains sont-ils inspirés de proches, de connaissances ?

Ce sont tous des expériences de Frankenstein en fait. On y retrouve des morceaux mixés ensemble, un assemblage de Lego qui se densifie au fur et à mesure.

7/ Combien de livres as-tu à ton actif et quel est ton préféré ?

J’en ai écrit 3 et mon préféré est le dernier parce qu’il est plus abouti et recèle plus d’émotions. J’y ai mis mes tripes et une énergie puissance 10 pour l’écrire.

8/ Qu’as-tu envie de transmettre (dans le sens procurer) à tes lecteurs ?

Un divertissement, de l’émotion, un bon moment. Un lecteur est aussi une personne qui travaille, qui a une vie, avec ses difficultés ; lui apporter l’évasion et une certaine joie est très gratifiant.

9/ Que dis-tu à des lecteurs pour leur donner envie de te lire ?

C’est très difficile pour moi car je n’ai pas envie de décevoir. En général, je donne le making of du roman et j’explique pourquoi je l’ai écrit.

10/ As-tu des rituels d’écriture, des habitudes, des moments particuliers ?

Souvent le soir, tout simplement parce que la journée je travaille, avec du thé et de la musique classique, voire une musique adaptée à la scène que j’écris.

11/ Et la lecture alors, est-elle toujours présente et ton œil a-t-il changé sur les écrits des autres ?

Oui je lis toujours, juste un peu moins par manque de temps. Bien sûr que mon œil a changé ! J’ai maintenant une moitié de cerveau de lecteur et une moitié de cerveau d’auteur.

12/ Avec qui aimerais-tu ou aurais-tu aimé écrire à 4 mains ?

Personne ! Je ne pourrais pas. C’est une histoire entre moi et moi. Pour des problèmes de rythme et de temps à gérer surtout.

13/ Peux-tu nous parler du livre en cours d’écriture et de tes projets littéraires ?

J’en ai 3 en tête en fait, qui ont pour but de montrer mon vrai moi :

  • un recueil de nouvelles sur les 7 péchés capitaux (dont est issue « Gourmandise » qui fait partie du recueil d’Encres et de Sang du salon de Tulle),
  • un thriller/polar sur la thématique d’Alzheimer,
  • et un roman qui pose la question : « Si la terre devait mourir dans 24H, que ferions-nous de notre dernière journée ? »

14/ Quelle est la question que tu aimerais qu’on te pose et qu’on ne te pose jamais ?

« Y a-t-il un fil conducteur commun à tous tes livres ? » Réponse : Je crois que oui. Pour moi c’est que mes personnages se questionnent sur le sens de leur vie.

lawren schneider15/ Et pour finir, une question subsidiaire : slip, caleçon ou boxer ?

Caleçon.

Merci Lawren de t’être prêté au jeu ! 

Le prochain à répondre à mes questions sera Anthony SIGNOL.

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