La vie est un voyage inattendu – Émilie BILLON et Sébastien THEVENY

Parfois la vie se joue sur une rencontre de hasard.

Lorsque, sur le quai de la gare Saint-Pancras de Londres, la petite Lolie heurte Sacha de plein fouet, c’est le début d’une histoire inattendue entre cet homme au passé torturé et Anouk, à l’avenir incertain.
De l’Angleterre à la Russie, en passant par Paris, Venise ou Istanbul, un voyage mouvementé et personnel les attend. Par le biais d’une correspondance de mails, Anouk et Sacha vont apprendre à faire connaissance, s’apprivoiser, se confier. Accepter leur passé, garder la foi en l’avenir. Révéler, aussi, de terribles secrets.
Mais le hasard est souvent facétieux, ces deux-là l’apprendront au fur et à mesure de leurs échanges, tandis qu’un lien chaque jour plus puissant se tisse entre eux.
Lorsqu’on se croit au plus bas, il faut savoir s’abandonner à l’autre pour mieux se reconstruire…

La vie est un voyage inattendu est un roman épistolaire écrit à quatre mains par Émilie Billon et Sébastien Theveny. Si je connais bien l’œuvre de Sébastien, que je corrige depuis maintenant plus de deux ans – et cinq romans –, ce n’est pas le cas en ce qui concerne sa co-auteure, que je n’avais pas encore lue jusqu’ici. Il faut dire qu’elle n’officie pas dans mon genre de prédilection puisqu’elle écrit plutôt des histoires de vie axées sur la romance et la recherche de l’épanouissement personnel. Dans La vie est un voyage inattendu, chacun est à l’origine des lettres d’un des deux personnages ; Émilie de celles d’Anouk et Sébastien de celles de Sacha.

Il n’y a pas de hasard, seulement des rencontres.

La première impression que j’ai eue en commençant ce roman c’est qu’il devait se passer au XIXè siècle et j’ai été très surprise de découvrir que ce n’était pas le cas, puisqu’il se déroule de nos jours. C’est le langage employé et surtout le style très littéraire et un peu désuet dans lequel il est écrit qui m’a induite en erreur même si force m’est de reconnaître qu’il sied fort bien au genre épistolaire.

Et puis, hormis ce charme suranné qui m’a conquise d’amblée, il y a autre chose : ce roman m’a rappelé une histoire que j’ai vécue, il n’y a pas si longtemps, et qui fut l’une des plus belles de ma vie. Enfin, tout le passage qui se déroule dans l’Orient-Express a réveillé en moi de plus vieux souvenirs encore, du temps où j’étais jeune et très naïve et où j’imaginais me marier un jour et partir en voyage de noces à Venise à bord de ce train aussi mythique que magnifique.

Amour, famille, amitié, loyauté, responsabilité, deuil, résilience, tels sont les sujets éternels abordés dans ce roman sous les plumes sensibles et tout en finesse des deux auteurs qui se complètent à merveille. Au cours de ce voyage, mélancolique et envoûtant aussi bien que géographique, mais aussi porteur d’espoir, j’ai partagé les joies et les peines des deux héros en même temps que j’ai découvert leur vie et leurs lourds secrets.

L’histoire en elle-même est poignante, dramatique et terrible. Elle est essentiellement construite sur cette assertion :

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous…

J’y ai cru très longtemps, j’aimerais encore y croire…

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