À cause de son visage défiguré, Victor est rejeté par tous, et surtout par les femmes. Avec le temps, il bascule dans une forme de démence, un monde dans lequel ses désirs ne tiennent plus compte des réalités.
Un soir de février, Capucine tombe entre ses mains. Victor la séquestre dans sa cave pendant une semaine. Il ne la maltraite pas mais lui fait une demande très particulière.
Dans ce roman assez atypique, Marc Sandhomme livre un huis-clos exceptionnel entre une femme qui a été enlevée et son kidnappeur. Bien qu’il n’ait rien d’un thriller, le suspense est omniprésent tout au long du récit et va crescendo, instaurant une tension extrême dans ce drame psychologique dense et glacial en même temps, à l’image des deux protagonistes principaux.
Car c’est un face-à-face psychologique intense qui va se jouer, un véritable duel entre cet homme extrêmement intelligent et érudit, mais à la psyché fracturée, et cette femme terrifiée mais fière et courageuse. Le pouvoir est peut-être autant du côté de la victime que de celui du bourreau, mais encore faut-il que ladite victime le comprenne et puisse faire pencher la balance en sa faveur. Car son salut ne dépend que d’elle, que de ses décisions et de ses réponses face à l’étrange demande de celui qui la retient prisonnière. Partagée entre la peur et l’espoir, aiguillonnée par le doute et paniquée à l’idée de se tromper, Capucine va essayer de comprendre celui qui ne consent à parler que par phrases lapidaires et sibyllines. Elle va lutter pour tenter de gagner sa liberté avec l’énergie du désespoir et à l’aide des seules armes qu’elle a à sa disposition. Lequel des deux l’emportera ?
Ce huis-clos durera sept jours. Sept jours pendant lesquels nous ignorerons la fin que l’auteur lui réserve. Capucine l’ignore aussi. Victor lui-même ne le sait pas… Et vous, le devinerez-vous ?
Le 7ème Jour de Marc Sandhomme, sortie 27/11/2020, Eaux Troubles éditions.