Le cercle de Finsbury – B. A. PARIS

Alice croyait avoir trouvé la maison de ses rêves… Quand Léo et elle emménagent au Cercle de Finsbury, une résidence haut de gamme en plein Londres, la jeune femme est persuadée de prendre enfin un nouveau départ. Et tant pis si les choses sont allées un peu vite avec Léo et si celui-ci a pris en charge leur emménagement sans véritablement la consulter. La maison est parfaite, la résidence idéale, et les voisins semblent si accueillants ! Mais ce sera celle de ses pires cauchemars. Lorsqu’Alice apprend que Nina, qui vivait dans la maison avant qu’ils n’emménagent, y a été sauvagement assassinée, le vague sentiment d’insécurité qu’elle ressentait jusqu’alors se transforme en peur, puis en terreur. Une présence étrange semble hanter les murs et ni Léo, qui semble lui cacher beaucoup de choses, ni les voisins, qui consacrent le plus clair de leur temps à s’épier les uns les autres, ne la rassurent. Et puis l’on passe bien trop facilement d’une maison à l’autre, à l’intérieur du Cercle, pour pouvoir y dormir en paix.

Après avoir lu Le dilemme de B. A. Paris, qui fut pour moi une véritable révélation, je me suis précipitée sur ce dernier titre sans hésiter une seule seconde, avide de découvrir si l’auteure était capable de récidiver et croisant les doigts pour que ce soit le cas. C’est là son cinquième roman et, si j’en crois les retours que j’ai pu lire sur la toile, à chaque fois elle fait mouche. Le thriller psychologique est pour l’heure le genre que je préfère et il n’est donc pas étonnant que j’affectionne ses romans à suspense puisqu’elle y excelle réellement.

Dans Le cercle de Finsbury, j’ai eu un peu l’impression de me retrouver dans Desperate Housewives, que j’avais beaucoup apprécié lors de sa diffusion car, comme la série, le roman prend place au sein d’une petite communauté résidentielle et fourmille de non-dits, de secrets, de voisins curieux ou un peu étranges, voire de squelettes dans les placards, l’humour en moins bien sûr puisqu’on est résolument dans du noir. Mais j’y ai bien retrouvé tout ce que j’attendais : une construction au cordeau qui permet à l’auteure de nous emmener exactement là où elle le désire, de nous faire soupçonner, comme Alice, chaque protagoniste tour à tour, de nous faire errer de déductions en hypothèses, de nous égarer, de tomber dans ses pièges et surtout de ne rien voir venir de ses rebondissements et retournements de situation. Même si je l’ai trouvé peut-être un poil en dessous du précédent (est-ce parce que c’était le premier ? Je ne saurais le dire), ce fut une lecture très addictive, qui m’a passionnée de bout en bout. L’auteur décortique les schémas de pensée de son personnage principal, chaque acte ou phrase est disséqué, analysé, pesé, les questions sont légion et les réponses, livrées seulement au compte-gouttes. Cela ne fait aucun doute pour moi : B. A. Paris est bien la reine du thriller psychologique et je vais me ruer sur ses trois premiers opus !

Je remercie chaleureusement Les Éditions Hugo Thriller et NetGalley pour cette lecture captivante.

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