Il a honoré la parole de son ami, c’est tout ce qui compte. L’empreinte est là. Partout dans le monde. « Le fou de papier » va vivre, l’Arbre de Lune aussi. Des millions de lecteurs vont boire à sa source.
En cela, Gaia voulait contribuer à sauver le monde.
Pas beaucoup mais un peu.
C’est à présent aux lecteurs d’en décider…Ce roman participe au Prix des Plumes francophones 2019.
Un titre énigmatique, une quatrième de couverture qui l’est encore plus et un (une ?) auteur(e) anonyme… il n’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité naturelle. Ou alors, peut-être est-ce juste encore un signe supplémentaire dans ma vie…
Que ce soient Mya et Lyan dans le passé, Gaia et « elle », sa femme, dans le présent, ou bien sous d’autres noms encore dans le futur, ces vies se croisent, se recroisent sans jamais se lâcher ni se perdre tout à fait. Appelez-les âmes sœurs ou moitiés d’orange, parlez de prédestination, d’amour éternel ou de réincarnation, le résultat est le même. Et il me touche beaucoup, énormément, plus que jamais même en ce moment…
Rajoutez-y la plume exceptionnelle, hypersensible et très littéraire de l’auteur(e) qui fait que la poésie et l’expression prennent complètement le dessus sur l’histoire qui nous est contée et vous obtiendrez ce magnifique roman (?), conte philosophique (?), essai (?) sur l’amour intemporel, la complétude de deux âmes, le rêve ultime des plus grands romantiques.
Mon dieu que c’est beau ! Que ça me prend aux tripes ! Que ça m’enserre le cœur et l’âme ! Je ne sais que dire d’autre, sinon que je me suis laissé emporter par la magie de ces mots et de ces images magnifiques, habilement entremêlés en une dentelle aérienne et artistique.
Je lis essentiellement du thriller, du policier, du noir, mais il n’y a définitivement que de tels textes qui me remuent autant. Surtout n’allez pas croire que c’est une bête romance à deux balles, c’est bien plus que ça ! C’est une magnifique déclaration d’amour, d’une grande profondeur quasi philosophique et surtout d’une immense beauté.