Le fruit de ma colère – Mehdy BRUNET

Le jour où Ackerman vient demander de l’aide à Josey Kowalsky, le compte à rebours a déjà commencé. Il faut faire vite, agir rapidement. Josey n’hésite pas un seul instant à venir au secours de cet homme qui, par le passé, a su le comprendre. Ensemble, ils vont découvrir que la colère et la vengeance peuvent prendre bien des visages. Et s’il était déjà trop tard ?

Après avoir beaucoup aimé « Sans raison », premier thriller de Mehdy Brunet, je me suis procuré son deuxième dès sa sortie, pensant tout d’abord que c’était une suite avant de me l’entendre démentir par les premiers lecteurs. Donc que les choses soient bien claires, l’auteur reprend juste deux des personnages dans une nouvelle histoire, et je tiens à rassurer ceux qui craignent le spoil, l’intrigue n’est qu’à peine évoquée, sans nous révéler quoi que ce soit de plus que ce qui est écrit dans la 4ème. Il est donc tout à fait possible de les lire indépendamment l’un de l’autre.

Ceci étant bien entendu, après un prologue absolument terrifiant, j’ai apprécié de retrouver les protagonistes en question dans une nouvelle quête, une nouvelle recherche, cette fois celle d’une personne disparue, le frère jumeau d’Ackerman. En suivant la piste des femmes, les deux amis vont se retrouver confrontés à l’horreur et à une organisation occulte et tentaculaire.

L’intrigue, haletante, est menée tambour battant, et la plume, nerveuse, accentue encore l’impression de démarrer sur les chapeaux de roues et de rouler à cent à l’heure. Le récit réserve pas mal d’action et on n’a guère le temps de s’ennuyer. Par contre, je ne suis décidément pas fan des scènes de torture trop détaillées que je lis toujours en diagonale. La fin, ouverte, glaçante, nous réserve un coup de théâtre inattendu et l’ensemble, bien qu’un petit cran en dessous de « Sans raison » selon moi, s’est révélée assez addictif. Une lecture noire, très sombre, violente même qui a le mérite de remplir son office et d’atteindre son but, celui de nous faire passer un bon moment.

 

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