Sur Artus 4, la vie est rythmée par les cycles jours/nuits de soixante-douze heures, et le travail harassant d’extraction du minerai nécessaire aux moteurs des vaisseaux spatiaux. Lorsque le milliardaire Carson Landers arrive en ville, son but est simple : chasser les habitants pour s’approprier la mine. Devant l’agressivité verbale et physique du personnage, Jack, gamin dont le père a été grièvement blessé par les sbires de Landers, se rend dans la grande cité de Jezzarryykk pour trouver de l’aide. Son chemin va lui faire croiser celui du marshal Riss, qui se lance dans le recrutement d’une équipe, prête à en découdre avec le milliardaire…
L’auteur le dit lui-même, ce roman est un clin d’œil aux 3 films qui ont été tournés en 1954, 1960 et 2016, ainsi qu’à leurs réalisateurs. L’histoire retrace les malheurs d’un petit village fréquemment attaqué par une troupe de bandits qui pillent sans vergogne ses maigres ressources. Utilisant leurs économies, les villageois décident d’acheter des armes et tombent sur un homme qui leur propose de recruter des mercenaires pour se débarrasser de leurs agresseurs.
L’histoire des 7 mercenaires est revisitée par Michael Fenris, qui en fait un space-opera inventif et coloré, peuplé d’extra-terrestres mais aussi de tout un bestiaire imaginaire issu de contes et légendes.
Une épopée intergalactique pleine d’aventures, de suspense, de rebondissements et d’action avec des guérillas et des duels, mais aussi de bons sentiments. L’écriture est tellement visuelle qu’on se croirait au cinéma !
L’auteur y a intégré quelques variantes réjouissantes issues de son imagination débordante et a su donner à son récit une dimension supplémentaire, sur laquelle je n’en dirai pas plus afin de ne pas déflorer l’histoire et de garder la surprise.
Je sais que je l’ai déjà dit, mais Michael excelle dans tous les genres et il nous le prouve encore une fois avec ce récit de SF qui est un vrai coup de cœur pour moi. A noter la couverture signée Nick Gardel qui est, une fois de plus, magnifique !!!