Les dieux déchus (Les cénacles du don t.1) – Régis Moreau (auto édité)

Allez-vous oser plonger dans le monde de l’ombre et du Pouvoir, dans le monde des Cénacles du Don ?
Plus d’aventure, plus de liberté ! Depuis qu’elle a échappé à une terrible mort, Jessie ne souhaite que cela : vivre une nouvelle vie.
Elle va apprendre, à ses dépens, que tous les désirs ne sont pas bons à réaliser. Ce que nos sociétés modernes ont oublié, elle va le redécouvrir brutalement, avec férocité : sorcière, augure, torche, porte-chance, thaumaturge ou encore combattant. Tous sont porteurs du Chaïle. Tous utilisent le Don. Et, ils sont dangereux et redoutables !
Jessie va entrer dans leur monde, dans le monde des Cénacles du Don.

Au vu du titre je pensais trouver de la Fantasy, à la lecture de la quatrième j’ai su que je m’étais trompée, il s’agit finalement de Fantastique, voire même de Surnaturel. Un genre que j’aime bien effleurer de temps à autre.

Bien que je ne possède que peu d’expérience en la matière, le genre n’étant pas, comme vous l’aurez compris, celui de ma prédilection, j’ai trouvé le sujet relativement original. En tout cas, je ne me suis absolument pas ennuyée dans ma lecture ; j’ai même suivi les aventures de Jessie avec grand intérêt.

Cette jeune fille tout à fait ordinaire, sauvée d’une mort certaine par un étrange bonhomme va, en acceptant de recevoir le don de ce dernier, découvrir un monde insoupçonné et les dangers qu’il referme. Les personnages, parfois un poil caricaturaux sont cependant bien campés et relativement crédibles. Certains détestables, certains admirables, ils ont l’avantage d’offrir un panel tout à fait divers et varié.

S’il subsiste quelques coquilles qui auraient nécessité une correction plus approfondie, le style se révèle néanmoins agréable et l’ensemble se lit facilement.

En conclusion, il s’agit une lecture divertissante, comportant des rebondissements et du suspense, qui plante les jalons d’un monde inconnu et nous présente les personnages d’une saga qui devrait comporter plusieurs tomes.

J’en profite pour remercier l’auteur de m’avoir donné l’opportunité de lire et d’apprécier ce roman singulier.

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