le monde à l'envers, bonanza

Le Monde à l’Envers, ou Bonanza, Ludovic Metzker

Reste-t-il une place pour l’homme dans un monde où les animaux ont pris le pouvoir ?

Je m’appelle Paul Dokan.
L’histoire que je vais vous raconter est celle du changement et de ma renaissance !

Afrique du Sud, bien des années plus tard…
Paul raconte à ses cinq filles cette incroyable aventure :
celle où Bonanza lui a sauvé la vie !

Chronique :

Bonanza. Un prénom que j’ai appris à attendre, au fur et à mesure que je soutenais le lancement de ce nouveau roman de Ludovic Metzker. Je crois que malgré moi, j’aimais déjà le livre avant même de l’avoir lu. Parce que j’en avais discuté avec l’auteur, et que je m’étais fait une idée de ce que j’allais y trouver.

Dans « le Monde à l’envers », Paul Dokan raconte son histoire à ses filles. Alors que dans le monde que nous connaissons, les animaux se sont rebellés contre l’Homme, un gorille, Bonanza, va sauver Paul et devenir son meilleur ami. Le lecteur s’attend donc à une belle histoire d’amitié, à l’écart des sentiers battus. Il faudra malheureusement patienter plus de 170 pages (le livre en compte 336) pour que Bonanza pointe le bout de son museau. Jusque là, Paul Dokan décrira ce qu’a été sa vie, et l’on se demande s’il ne s’agit pas d’une autobiographie de l’auteur, tant les détails semblent personnels. Et comme dans « Et si demain n’existait plus, T1 », qui est d’ailleurs cité plusieurs fois comme une référence, la morale tiens une grande place dans le livre.

Une lecture particulière.

Un large public apprécie ce genre de lecture. Je n’en fais pas partie. Cette approche a totalement entravé mon immersion dans l’histoire. Et même lorsque Bonanza a — enfin — fait son apparition, « Le monde à l’envers » n’a pas réussi à happer mon attention. Je m’attendais à beaucoup d’émotions. J’espérais donc que cette deuxième partie m’en apporte beaucoup, afin de compenser les longueurs du début du roman et le ton très solennel du narrateur. Une fois de plus j’ai été déçue. Sans doute m’étais-je fait une idée trop concrète de mes attentes sur ce roman. Sans doute avais-je déjà imaginé le livre avant même d’en avoir tourné la première page. Une erreur grossière qui ne me permet pas d’apprécier le récit à sa juste valeur. Parce que si le contenu ne m’a pas transportée, la forme, elle, et très agréable.

Le roman est écrit d’un point de vue narratif interne. Le ton est assez formel, bien qu’entrecoupé, parfois, d’un langage légèrement plus familier, ce qui peut désorienter. Malgré tout, la plume de l’auteur est très solennelle, presque poétique. Le livre a d’ailleurs plus l’allure d’un conte philosophique que celle d’un roman d’anticipation sociale. Puisque finalement, il est centré sur la vie du narrateur, bien plus que sur les sociétés dans laquelle il va être amené à vivre, avant, puis après sa rencontre avec Bonanza. L’idée est bonne, et sa mise en scène peut plaire à un public qui aime les introspections, les histoires contées. Pour ma part, il s’agit d’un rendez-vous manqué.

Infos pratiques :bonanza


Date de sortie : 19 juin 2017

Autoédition

Prix du format numérique : 0.99€ (prix de lancement) sur Amazon

Prix du format broché : 16.90€ (336 pages) sur Amazon

Site de l’auteur : http://www.ludovicmetzker.com/

Cet article m’a été envoyé par la maison d’édition ou l’auteur en service de presse. Pour en savoir plus sur les conditions vous pouvez consulter la page A Propos, du site.
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