sans pitié ni remords

Sans pitié ni remords – Nicolas LEBEL

9 novembre. Le capitaine Mehrlicht assiste aux obsèques de son ami Jacques Morel. Quelques heures plus tard, un notaire parisien lui remet une enveloppe contenant un diamant brut : l’œil d’une statue dérobée au musée des Arts d’Afrique et d’Océanie dix ans plus tôt.
De leur côté, les lieutenants Latour et Dossantos sont appelés pour constater un suicide, puis assistent à la défenestration d’une femme qui avait réclamé la protection de la police. Les deux victimes avaient un point commun : elles travaillaient ensemble au musée.
La chasse au trésor organisée par Jacques vire alors au cauchemar. Que cherchent ces anciens légionnaires, qui apportent la guerre à Paris dans un jeu de piste sanglant jalonné de cadavres ? Mehrlicht et son équipe ont quarante-huit heures pour boucler cette enquête sous haute tension, dans laquelle bouillonnent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de xxiesiècle.

On retrouve avec grand plaisir le capitaine Merlicht ainsi que son équipe dans ce troisième opus de leurs aventures. A

l’issue du deuxième, on avait quitté l’homme à la tête de grenouille en plein drame ; on le retrouve ici en proie à la plus grande tristesse et au cœur d’une enquête qui le touche de près car elle implique son ami Jacques qui vient de décéder.

Celui-ci lui a en effet légué un diamant volé et organisé un véritable jeu de piste qui  conduira les policiers à enquêter dans le milieu des musées au sujet d’un trafic d’œuvres d’art.

Je n’avais pas souvenir d’autant de scènes crues dans les précédents romans ; cela ravira les amateurs de gore !

En marge de l’enquête proprement dite, pleine de suspense et de rebondissements, les personnages continuent de se dévoiler à nous, avec leurs forces et leurs faiblesses, leur lumière et leur côté sombre et on apprend peu à peu un peu plus de leur histoire personnelle.

Et toujours la verve du capitaine Merlicht, des reparties qui font mouche et des dialogues plein d’humour. Bref, du bon polar comme j’aime à en lire !

A noter les clins d’œil-dédicaces à Olivier Norek et Ghislain Gilberti, alias Olivier Ronek et Gilbert Ghislaini !

Le quatrième opus est d’ores et déjà dans ma pal.

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