Quand il me prend dans ses bras – Charlie Wat (auto-édition)

Une histoire drôle et émouvante dans laquelle les apparences sont souvent trompeuses…
Narcoleptique depuis plusieurs années, Emma partage son quotidien entre thérapies et cours de gestion du stress. Un jour, un appel du notaire lui apprend le décès d’une grand-tante qu’elle connaît à peine. Et lorsqu’elle découvre qu’Anna l’a désignée comme unique héritière, c’est la stupéfaction !
Pour la jeune femme, c’est le début d’une aventure qui pourrait bien changer le cours de sa vie.
Et si le bonheur était là où on ne l’attend pas ?

Je ne me suis jamais cachée d’apprécier les romances, même si ce n’est pas mon genre de prédilection, pour peu qu’elles soient originales et bien écrites, et il m’arrive d’en lire de temps en temps, entre deux lectures plus noires. Ce fut le cas récemment car, en ces temps troublés, je dois avouer que ça me fait un bien fou de m’éloigner un peu des horreurs que je lis généralement. En fait, c’est même la troisième romance que je lis en un mois ! Il y a eu « Une histoire d’amour sans caribou » dont j’ai fait le retour à la toute fin décembre et puis il y en a eu une autre, gagnée à un concours sur Fb et pour laquelle je ne ferai pas de retour tellement je l’ai détestée. Comme je n’ai rien à en dire de positif, je m’abstiendrai même de la citer. Sachez juste que c’est un ramassis de clichés, de poncifs, de situations convenues, de personnages caricaturaux et de dialogues irréalistes, voire surréalistes. Le style est inexistant avec un vocabulaire très pauvre et une expression bâclée et l’histoire carrément inintéressante. Je vais m’empresser d’ailleurs de l’oublier et croyez-moi je n’aurai pas à faire d’efforts pour ça ! Bref !

« Quand il me prend dans ses bras » est à l’exact opposé de la caricature dont je viens de vous parler. C’est le troisième livre de Charlie Wat que je lis après « Si tu crois un jour que tu m’aimes » et « Une histoire d’amour sans caribou » et j’en profite pour remercier l’auteure pour sa confiance. Et là, on ne peut s’y tromper, voilà de la jolie romance, avec une histoire originale bien qu’improbable (mais ça on s’en fout), des personnages qui tiennent debout, des dialogues enlevés et un ton léger mais maniant, comme souvent, des thèmes douloureux et des problématiques familiales courantes.

L’auteure nous y conte l’histoire d’Emma, qui est narcoleptique, et qui va découvrir, au gré du testament d’une grand-tante qu’elle a à peine connue, et surtout d’une condition suspensive étonnante et inattendue comprise dans ledit testament, que la vie peut réserver bien des surprises.

Un roman qui parle de sentiments vrais, profonds, mais aussi de maladie, de mort et de souffrance, et toujours, toujours, d’espoir. Une écriture sensible, empreinte d’humour et de délicatesse. Un récit émouvant et drôle, qui réserve quand même quelques surprises, induites par l’alternance de chapitres concernant différents protagonistes et une pointe de suspense (comme toujours aussi !).

Une lecture divertissante, très agréable, dont on ressort apaisé et plus serein, un ton qui reste léger et ne tombe jamais dans le dramatique, un vrai et bon roman feel-good, un roman de Charlie Wat quoi ! N’hésitez pas à goûter, c’est comme la couverture, doux et sucré, acidulé et fondant : à croquer et à savourer !!!

 

 

%d blogueurs aiment cette page :