Terres Obscures – Chroniques du jour pâle de Sylvie Kaufhold

1 janvier 2021 2 min read 41

Dans la lumière mourante du jour pâle, les dernières tribus humaines cèdent peu à peu au désespoir du grand sommeil. Au cœur des terres obscures, la cité des Nilaks perdure pourtant, grâce à l’énergie de la roche-mère.
Lorsqu’un autre peuple, au bord de l’épuisement, vole la roche magique, l’univers des Nilaks bascule dans les ténèbres. Aidé par l’une des voleuses aux étranges pouvoirs, le jeune Tyee doit alors affronter les dangers de la montagne pour extraire une nouvelle source de lumière, tandis que dans la cité, les partisans des représailles crient vengeance. Les factions se déchirent. Les Nilaks éviteront-ils la guerre ?
Magie, aventure, nature, alliances… dans ce nouveau monde, Sylvie Kaufhold reprend les thèmes qui ont fait le succès de ses univers précédents

Tout d’abord, je remercie SimPlement.Pro et les éditions du 38 pour l’envoi de ce service de presse. Cela faisait un moment que je souhaitais lire un des livres de Sylvie Kaufhold, mais je ne savais pas par lequel commencer. Quand j’ai vu passer la proposition de SP pour Terres Obscures, je n’ai pas hésité, j’ai foncé !

Je suis l’autrice depuis un moment sur les réseaux sociaux, on échange un petit peu, j’avais donc une petite appréhension avant de commencer son livre. Ben oui, dire à quelqu’un qu’on apprécie qu’on n’a pas aimé son livre, ça craint un peu…
Mais heureusement, le cas ne s’est pas présenté, j’ai dévoré ce livre !

Terres Obscures fait partie des livres-univers que j’aime particulièrement. Il n’y a pas juste une histoire, il y a tout le contexte derrière, qui offre un récit d’une qualité rare. Ici, nous avons un univers assez sombre, au sens propre comme au figuré, un mode dans lequel le soleil faiblit, et ne permet plus aux peuples de la planète de vivre normalement. Les gens s’endorment, et meurent. Seule la cité des Nilaks semble tirer son épingle du jeu, grâce à une roche particulière.

Les Aputis n’ont pas le choix : il leur faut une roche pour tenter de sauver ce qu’il reste de leur peuple, ou ils regarderont les leurs mourir un par un. Un petit groupe d’entre eux vont donc voler la roche et s’enfuir.

Chenoa et Naya n’ont pas cette chance, et sont capturées comme otages des Nilaks. Naya va partir avec un groupe de Nilaks, tenter d’extraire une nouvelle roche. Ensemble, ils vont vivre des aventures incroyables. Je ne vous en dévoile pas plus, pour que vous puissiez découvrir cette histoire passionnante.

J’ai beaucoup aimé le fait que ce roman, bien que principalement jeunesse/ jeunes adultes, ne soit pas manichéen. Les Nilaks et les Aputis sont deux peuples opposés, mais aucun n’est le bon ou le méchant, tout est dans la nuance. Tout est aussi très crédible. La magie y est présente, mais elle n’est pas utilisée comme un fourre-tout, elle a ses limites.

Les personnages sont le gros point fort de ce roman. J’ai adoré les découvrir, un par un, Naya et Chenoa, bien évidemment, mais aussi Tyee et tous les autres, en apprendre plus sur eux, leurs forces mais aussi leurs faiblesses. On s’attache, on les comprends, on s’inquiète, on vibre avec eux.

L’écriture de Sylvie Kaufhold est un délice et s’accorde parfaitement au récit. Il est impossible ou presque de lâcher ce roman ! Pourtant le rythme n’est pas effréné, mais bien dosé. C’est sûr, je vais me l’offrir en format papier, et je vais également lire les autres romans de cette autrice !