Les 19 et 20 mai derniers, j’ai participé à la deuxième édition des « Rencontres d’Encre », salon littéraire créé et organisé par mon amie Valérie Dufourd (à ma gauche sur la photo). Je l’y ai interviewée ainsi que les 15 auteurs présents et je me propose donc de partager avec vous les quelques informations que j’ai glanées.
Aujourd’hui c’est à Valérie que revient la primeur d’ouvrir le bal puisqu’elle est l’organisatrice du salon.
Corrézienne, elle a enseigné le français pendant 15 ans, mais travaille maintenant au sein de l’agence immobilière familiale aux côtés de son père et de son frère.
1/ Valérie, si tu devais te définir en 5 mots ?
Naïve, enthousiaste, entière, franche, un peu folle.
2/ Si tu pouvais obtenir un super-pouvoir, quel serait-il et pourquoi ?
Voyager dans le temps pour pouvoir réparer mes erreurs.
3/ Comment l’idée de ce salon t’est-elle venue et qu’as-tu mis en oeuvre pour le rendre possible ?
En fait, j’avais très envie de voir mes potes, mais comme ils habitent tous très loin de chez moi, je n’ai trouvé que ça comme solution ! Non, plus sérieusement, je voulais, outre mettre à l’honneur les auteurs locaux (corréziens), promouvoir les belles plumes et faire connaître des auteurs auto-édités ou des édités assez récents. Le but étant de ne rien faire payer aux auteurs, j’ai donc, avec l’aide d’une amie, créé une association (Pour l’amour des livres) et une campagne participative. La mairie nous a prêté la salle et un recueil de nouvelles écrites par tous les auteurs présents a financé aussi l’événement. Cette année, seul les ventes du recueil ont été nécessaires.
4/ Tu écris toi-même, tu as d’ailleurs participé aux deux recueils avec des nouvelles, quand as-tu commencé à écrire et comment y es-tu venue ?
Très jeune, adolescente, mais je n’ai jamais eu envie d’être publiée. J’écris beaucoup pour moi, je n’aime pas être dans la lumière.
5/ Tu m’as informée qu’il n’y aurait pas de 3ème édition des « rencontres d’encre », as-tu un autre projet, es-tu sur quelque chose de concret ?
Oui tout à fait, j’ai un projet en tête ! Mais je ne préfère pas en parler pour le moment, il est trop tôt. Ce sera quelque chose de différent mais de très bien aussi, je l’espère.
6/ Quelles sont tes références en matière de littérature et de cinéma ?
La littérature fantastique : Graham Masterton, Stephen King, Lovecraft et maintenant Arnaud Codeville. Quant au cinéma, c’est le fantastique aussi avec Dario Argento, Mario Bava, ou bien encore Georges Franju.
7/ Je sais que tu fais partie d’un jury, peux-tu nous en parler ?
Oui, le Prix Masterton, pour la deuxième année. Tous les ans il y a plusieurs catégories d’ouvrages : romans francophones, romans traduits, nouvelles…
8/ Et que fais-tu exactement pour le site « Phenix web » ?
J’y suis chroniqueuse aux côtés, entre autres, de Marc Bailly qui en est le rédacteur en chef (ainsi que le créateur du prix Masterton) et de Michael fenris, un auteur que j’apprécie énormément.
9/ Encore Masterton ! Ton admiration pour celui que tu appelles le Maître est sans bornes ! D’ailleurs tu as même créé une page Facebook qui lui est dédiée et qui, d’après ce que j’ai compris, est à l’origine de sa réédition en France. Comment as-tu réalisé ce miracle ?
J’étais consternée parce qu’il n’était plus édité en France. Un jour, je lui ai envoyé une demande d’ami qu’il a tout de suite acceptée et il m’a expliqué que les éditions fantastiques et de terreur avaient été interrompues pour se porter vers le thriller, plus à la mode. Alors, sur les conseils d’une amie, et en collaboration avec Céline Moulin, Flo Lo Fiégo et Arnaud Codeville, j’ai créé une page Facebook pour ses admirateurs français. Très rapidement, Bragelonne a réédité l’un de ses romans (« Descendance ») et à la suite Graham nous a annoncé que des inédits allaient paraître et que c’était en partie grâce à nous.
10/ Sa venue est annoncée à Gradignan pour le salon « Lire en poche » d’octobre prochain, as-tu l’intention d’aller à sa rencontre ?
Oui bien sûr ! Je serai tellement heureuse de rencontrer le Maître.